Généralement le deuxième poste de dépense le plus important après le logement, l’achat d’une voiture neuve coûte cher aux français. Longtemps seule source de distribution automobile, le concessionnaire du coin de la rue doit aujourd’hui composer avec les mandataires automobile.
Bien qu’encore récente (années 90), l’activité du mandataire tend à se démocratiser un peu plus chaque année. Véritable dénicheur de bonnes affaires, il travaille son réseau d’approvisionnement auprès de concessionnaires français ou étrangers ou encore de grossistes souvent proches du monde de la location.
Le mandataire est un casseur de prix. Il va donc négocier des volumes auprès de ses fournisseurs leur permettant eux-mêmes d’acheter plus ou bien d’atteindre les chiffres imposés par les constructeurs à leurs concessionnaires. C’est ainsi que certaines concessions vont non seulement jusqu’à réduire leur marge à zéro, mais également s’engager à rétrocéder une part de la prime que les constructeurs leur versent en fin d’année suivant les volumes atteints. C’est pour cette raison que les petites concessions ne peuvent pas toujours lutter en terme de remise.
L’autre source de remises très importantes provient des loueurs. Les loueurs négocient des centaines voir des milliers de voitures neuves en même temps. Avec un tel volume, les constructeurs sont obligés d’accorder des remises conséquentes sous peine de voir un gros contrat partir à la concurrence. Et pour obtenir un palier de remise supplémentaire, certains loueur augmentent encore un peu le volume, le surplus étant ensuite revendu à prix coûtant à des grossistes et autres intermédiaires.
C’est ainsi que les mandataires proposent, pour schématiser, des voitures neuves avec une belle remise directement chez un concessionnaire français de la marque, et en parallèle, des modèles en stock d’origine CEE avec de très fortes remises.