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Principale cause des accidents routiers, l’alcool au volant est la première cause de mortalité chez les jeunes conducteurs de 18 à 24 ans. Face à cette statistique alarmante, il était bien évidemment de bon ton que les autorités prennent des mesures draconiennes pour assurer la sécurité des usagers de la route. C’est ainsi que l’on va assister au début des années 2000, à l’avènement du test d’alcoolémie. Instaurer pour faire prendre conscience à tout conducteur du danger lié à la conduite en état d’ivresse, beaucoup de personnes ne maîtrisent pas forcément le fonctionnement de ce test et vont être par exemple surpris d’avoir une amende. Pour votre sécurité et pour éviter tout désagrément, il est important de connaître la réglementation en ce qui concerne le taux d’alcoolémie autorisé au volant et les sanctions qui s’y accompagnent lorsque cette réglementation n’est pas respectée.

La réglementation en matière de taux d’alcoolémie permis au volant

Que l’on soit en train de conduire ou que l’on s’apprête à le faire, le test d’alcoolémie n’épargne aucun usager de la route. Il peut même s’étendre au niveau du piéton et toute personne impliquée dans un accident de la route. Le processus consiste à faire souffler l’usager dans un éthylomètre ; un appareil portable qui détecte les traces d’alcool dans l’air expiré. L’unité d’alcool est en gramme/litre d’air expiré. Pendant au moins 7 secondes, le conducteur, devra souffler dans l’embout de cet appareil, jusqu’à ce que le voyant vert s’allume et affiche le résultat S, A ou P.

Le résultat S signifie (safe). Cela suppose que la concentration d’alcool est en dessous de la limite d’alcool autorisée par la loi qui est de 0,5 g. En revanche, si le résultat affiche A (Alarm), cela signifie que vous avez entre 0,35 mg et 0,8 mg dans votre organisme, ce qui est déjà le seuil d’alcoolémie. Le P (Positif) voudrait dire que vous avez entre 0,5 mg et 0,8 g d’alcool dans l’organisme. Vous êtes donc largement au-dessus du taux légal autorisé, ce qui est d’office considéré comme une infraction. Et une infraction implique forcément une sanction.

Sanctions liées à la conduite en état d’ivresse

Les diverses sanctions pour l’alcool au volant prévues par loi, sont plutôt sévères et sont mises en place pour décourager les conduites en état d’ivresse. Un conducteur qui est pris en flagrant délire de conduite en état d’ivresse, n’est pas à l’abri d’une éventuelle suspension de permis de conduire. Le barème de suspension du permis pour alcoolémie, varie d’une part en fonction du taux d’alcool retrouvé dans l’organisme du conducteur, et d’autre part en cas d’accident et de sa gravité. Un conducteur dont le taux d’alcoolémie est compris entre 0,25 mg et 0,39 mg par litre d’air expiré, peut se voir par exemple retiré 6 points sur son permis de conduire. Il devra donc payer une amende forfaitaire de 135 euros ou une suspension de permis pour alcoolémie, qui peut aller jusqu’à 3 ans. Le retrait du permis à cause de l’alcool, peut intervenir si le taux d’alcool est égal ou supérieur à 0,8 g. Le conducteur devra payer une amende qui peut aller jusqu’à 4 500 euros. Il peut être aussi condamné à une peine de prison, pouvant aller jusqu’à 2 ans. Un conducteur ayant provoqué un accident et des blessures graves sous l’emprise de l’alcool, risque la perte du permis de conduire de manière définitive, sans compter aussi une sentence qui peut aller à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 euros.